Découvrez l’histoire de vos objets de Chine et du Japon grâce à une expertise

Que vous ayez reçu une tabatière chinoise en héritage, acheté une armure japonaise ou que vous collectionniez les sculptures, les bronzes, les estampes japonaises ou d’autres objets de Chine et du Japon, il est important de les faire expertiser. En effet, une expertise vous permettra d’évaluer leur valeur, de savoir s’ils sont bien authentiques et de profiter des connaissances de spécialistes qui pourront vous donner des informations sur leurs origines et leur histoire. Mais encore faut-il être vigilant dans le choix de votre expert. Chez Espace 4, nous proposons cette prestation et suite à notre évaluation de votre bien, trois solutions s’offrent à vous, une expertise écrite par exemple pour une assurance, une acquisition par nos soins ou une mise en vente aux enchères.

En savoir plus sur les origines et la valeur de vos œuvres

Quand des antiquités sont transmises de génération en génération, on ne sait pas toujours d’où elles viennent, ni comment elles ont été acquises. De même, si vous possédez plusieurs objets de collection de Chine et du Japon et que vous ignorez leur prix, vous pouvez confier leur expertise à des professionnels. Ainsi, vous obtiendrez des renseignements sur leur fabrication, leur style, sur leur état, leur qualité, leurs matériaux et sur leur cote sur le marché de l’art. Un descriptif détaillé vous sera ensuite fourni, qui récapitulera la nature de l’œuvre, ses dimensions et sa provenance notamment. Parfois, des références peuvent être ajoutées afin de compléter cette estimation. Cela vous aidera également à savoir s’il s’agit d’une pièce rare.

Un travail minutieux réalisé par des experts de ces Arts

Pour être valable, une expertise ne doit pas être effectuée par n’importe qui. Il est important de s’adresser à des experts. Chez Espace 4, nous sommes spécialisés dans les objets de Chine et du Japon. A ce titre, nous pouvons nous charger de l’évaluation et de l’estimation de vos antiquités. Cela se fait de visu et nous nous engageons à intervenir en toute discrétion. Pour cela, nous utilisons plusieurs types d’analyse qui n’altéreront pas vos pièces et nous permettront d’en évaluer la qualité. Nous mettons notre expérience à votre disposition pour expertiser vos œuvres. En tant que passionnés, nous sommes toujours ravis de partager avec vous nos connaissances.

Partie I:

Généralités sur la péninsule

Le destin de la Corée fut celui, bien rude, d’un pays soumis au fort rayonnement d’un puissant voisin, la Chine. Avec le recul, il est possible maintenant de mieux apprécier le sort des pays qui sont restés longtemps dans l’ombre des grands. Ainsi, dès l’aube de l’histoire, la Chine façonna en Extrême-Orient une hégémonie militaire, économique et culturelle. Leurs voisins périphériques baptisés barbares, tantôt civilisateurs tantôt oppresseurs, rarement libérateurs, formaient une ceinture de tribus couvrant la zone des steppes de la Sibérie méridionale, celles des forêts de Mandchourie, et le chapelet des îles bordières : Japon … Harcelé durant des siècles par la convoitise de ses voisins turbulents, l’empire chinois des environs de notre ère, s’était créé trois portes : celle de l’Ouest sur le Turkestan, celle du Sud sur l’Indochine et celle du Nord sur la région du grand Khingan, matrice des barbares conquérants, séparant la Mandchourie de la Mongolie. Les ancêtres des coréens se trouvèrent ainsi sur un des territoires que la Chine considéra toujours comme un des points névralgiques de sa défense ; c’est à dire celui qui doit empêcher les barbares des steppes de s’unir aux barbares de la mer. L’histoire de la Corée épouse le schéma classique des pays de marche, gravissant les échelons de la civilisation en alternant le bénéfice des alliances avec celui des résistances.

Carte de la Corée médiévale, époque des trois Royaumes

La première unité coréenne repose sur la langue. Cette dernière, appartient à la famille des langues altaïques où se groupent les langages des zones bordant la lisière forestière qui s’étend de la Mandchourie à la Scandinavie. L’unité de la population passera avant tout par le fort sentiment national. C’est ce sentiment d’unité, conséquence des menaces extérieures, qui forgeât le style des artisans coréens et ce, dès les premiers temps où des tribus de pasteurs et d’agriculteurs se livraient à la chasse et à la pêche, fabriquant, d’abord, une céramique grise, unie ou peignée, propre aux régions forestières de l’Altaï et du Japon et, plus tard, une céramique peinte, proche de la culture chinoise de Yang-Chao.

Large jarre retrouvée près de Daepyeong VIIIe siècle AV.JC. H= 60-70 cm.

Sous l’influence des foyers métallurgiques chinois, le bronze dut arriver vers les VIIe- VIe siècle av. J,-C. et son art subit l’influence de la culture sibérienne de Tagar (VIIIe-IIe siècle av. J.-C), pendant asiatique de la culture scythe occidentale. Aux environs de notre ère, l’empire Han (IIIe siècle av. J.-C/ IIIe siècle ap. J.-C) consolida sa défense en plaçant des avant-postes aux points stratégiques. Vers l’Est, ce fut l’implantation de quatre commanderies militaires dont la plus connue est celle de Lo-Lang qui dura de 108 av. J.-C à 313 de notre ère. Au même moment, des tribus locales s’organisèrent et se groupèrent en trois royaumes.

Bronze en forme de poignard. Période : Age de bronze- The War Memorial of Korea

“Rencontre avec Laurence Souksi et Frantz Fray – Galerie Espace 4, 9 rue Mazarine, 75006 Paris”

C’est ainsi que s’intitule l’article paru aujourd’hui sur Artcualité.com, un site dédié à l’Art, dans le but de célébrer l’Art.

Laurence-souksi-tabatieres-chinoises-expert-art-chine

Laurence Souksi, experte en tabatières chinoises.

(suite…)

Le 24 mars, au cours d’une vente consacrée à l’Extrême-Orient, s’est vendue une paire de verseuses « Benpahu » en bronze doré et émaux cloisonnés dans le style de l’époque Yongle, pour la somme de 56 000€.

Cependant si vous n’êtes pas familier avec le terme de « benpahu » vous n’avez pas pu noter la coquille qui s’est glissée dans le descriptif de la Gazette de Drouot du 4 avril 2014. Rectifions.

gazette verseuses benpahu

Résultat publié dans la Gazette de l’Hotel Drouot le 4 avril

(suite…)

Laurence Souksi et Frantz Fray, les dirigeants de la Galerie Espace 4, ont accordé une interview à Agathe Giros au sujet du marché de l’art des antiquités asiatiques et des faux circulant sur nos marchés.

Extraits: “On conseille aux acheteurs d’aller dans les galeries spécialisées, en se renseignant bien au préalable. Il faut se méfier des ventes aux enchères qui drainent beaucoup de copies modernes ou faux.

On trouve très peu de gens avec qui converser sur ces sujets ; c’est ce qui manque aujourd’hui : des interlocuteurs passionnés. Bizarrement, c’est plus facile pour nous de dialoguer avec des gens à Toronto, à Hong Kong ou à New-York. Les anglo-saxons ont un pouvoir fédérateur bien supérieur au nôtre.”

Lire l’article: “Attention aux antiquités chinoises made in 2013”

Galerie Espace 4

9 rue Mazarine
75006 Paris – France
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