Tous les ans depuis 1969, l’International Snuff Bottle Society, association américaine regroupant les plus grands collectionneurs, experts et marchands internationaux en tabatières chinoises, se réunit lors d’une convention durant laquelle sont organisées des visites, des conférences et où s’acquièrent et se vendent les tabatières chinoises.

Du 17 au 21 septembre dernier, l’International Snuff Bottle Society a décidé de poser ses valises à Minneapolis dans le Minnesota pour la 51ème convention de son histoire. Une cinquantaine de collectionneurs marchands et d’experts venus du monde entier étaient présents pour échanger et travailleur sur leur passion commune, les tabatières chinoises. Pour quelques jours seulement, Minneapolis est devenue la capitale internationale de la tabatière chinoise.

Laurence Souksi, experte en tabatière chinoise depuis près de vingt ans, était comme chaque année présente à la convention. Elle a pu y présenter certaines pièces uniques que nous vous invitons à découvrir.

La Convention de Minneapolis, comme si vous y étiez…

Tabatière de forme cylindrique en porcelaine blanche émaillée en rouge de fer d’un décor montrant Zhong Kui tenant un sabre.

Tabatière de forme arrondie en porcelaine blanche émaillée en rouge de fer et grisaille de neuf chiens pékinois, quatre sur une face et cinq sur l’autre. Les yeux sont émaillés en émaux noir et vert.

Tabatière en porcelaine blanche montrant Xiwangmu, la reine mère de l’Ouest.

Tabatière de forme « meiping » en porcelaine blanche émaillée en polychromie et grisaille de nombreuses pies dans un prunus fleuri

Tabatière de forme quadrangulaire en porcelaine blanche émaillée en polychromie de différentes scènes dans des panneaux cerclés en bleu.

Tabatière double en porcelaine montrant d’un côté Tao Yuanming et de l’autre la célèbre combattante Hua Mulan, qui a pris avec succès la place de son père au combat.

Tabatière en bois de forme rectangulaire aplatie aux épaules arrondies sculptées de masques et anneaux aux épaules, le bouchon d’origine sculpté et ajouré en forme d’un chien de Fô avec une balle de brocart.

Tabatière de forme hexagonale en terre brune de yixing à décor appliqué avec une terre plus claire montrant différents paysages.

Toutes les tabatières présentées ci-dessus sont disponibles et visibles à la Galerie. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les fiches produits (directement sur les photos) et à nous contacter.

Et pour retrouver l’intégralité de la newsletter de la Convention : cliquez ici !

En regardant la célèbre saga Star Wars créée par George Lucas, on peut se poser la question suivante : Où le réalisateur a-t-il trouvé l’imagination pour faire naitre des personnages aussi futuristes et comment a-t-il trouvé les costumes de ces héros ?

On peut y répondre en étudiant les nombreux points communs que les costumes des personnages ont avec ceux des samouraïs.

Voici quelques exemples qui montrent bien les similitudes entre ces univers pourtant bien différents.

Le casque de Dark Vador semble être inspiré par un kabuto (casque de samouraï) de style zunari datant de la période Edo (1610 – 1868).

Le casque de Dark Vador

Zunari Kabuto

De profil, l’inspiration de cette forme simple de casque est frappante.

De même, les habits des Jedi sont une version simplifiée des kimonos portés par les samouraïs.

Habits de Jedi

Kimonos de samouraïs

On retrouve un vêtement qui tombe et couvre les pieds porté sur un haut plus court, tenu par une ceinture. Ce kimono plus large ressemble à un haori. De la même façon que les samouraïs portent un katana ou un tanto placé à la ceinture, les Jedi y portent leur sabre laser.

On peut se demander si dans les derniers épisodes tels que Le réveil de la Force cette influence ne se retrouve pas également dans la longue arme utilisée par Rey inspirée par les lances japonaises, yari ou naginata.

Rey dans Le réveil de la force

Naginata traditionnel

Les clones de Star Wars ont une armure simplifiée qui pourrait avoir été inspirée de celle des samouraïs comme, par exemple, celle des Diables rouges (samouraïs du clan de Ii Naomasa), qui la portaient pour être aisément reconnaissable et intimider les ennemis. Dans la saga de Georges Lucas, les clones ne sont certes pas rouges, mais leur couleur blanche tranche avec tous les autres soldats.

Casque et armure des Diables rouges

Casque et armure des clones

On note aussi des points communs entre les casques des soldats impériaux de l’Etoile Noire et les Jingasa. Cette coiffe militaire qui protégeait les ashigaru (soldats d’infanterie) pendant les batailles, était également portée comme coiffe quotidienne en période de paix par les Samouraïs. Dans le casque du film, on retrouve la forme évasée et aplatie vers l’arrière de la traditionnelle Jingasa.

Casque des soldats impériaux de l’Etoile Noire

Jingasa

En plus des armures, certains habits des autres personnages de la saga, ont semble –t- il également rencontré cette influence médiévale japonaise. On remarquera par exemple une ressemblance entre les coiffures des Jedi féminin et la coiffure des religieuses bouddhistes comme celle de la princesse Chûjo-Hime.

Costume de femme Jedi

Coiffe de la princesse Chujo-Hime

On retrouve le même voile plissé sur la tête et un vêtement long similaire couvrant tout le corps.

Les nombreux points communs des costumes de Star Wars avec les armures des samouraïs peuvent trouver leurs origines dans l’admiration que portait Georges Lucas au cinéaste japonais Akira Kurosawa. Une autre illustration de son influence peut se lire dans le code d’honneur (bushido) présent dans les films Kagemusha, l’ombre du guerrier ou Ran, qui se retrouve dans les valeurs des Jedi.

Pour clore cet article, un petit exercice:

Regardez cette photo, s’agit-il d’un personnage de Star Wars ou d’une véritable armure japonaise ?

Réponse: Il s’agit bien d’une veritable armure japonaise qui se trouve au Japon, au Watanabe Museum.

Si l’époque des samouraïs s’est achevée avec l’ère Meiji, ce sont aujourd’hui leurs descendants qui perpétuent leur mémoire, ainsi que tout l’artisanat traditionnel japonais.
Dans la préfecture de Nagano, on trouve encore des forgerons de sabres japonais ; et sur les 300 forgerons enseignant leur art dans tout le Japon, une trentaine sont natifs de cette région.

C’est dans la ville tranquille de Sakaki, au Nord-Est de Nagano et à deux heures de Tokyo, que nous partons aujourd’hui. Sakaki, c’est 17 000 habitants, des paysages de collines, et la rivière Chikuma qui la traverse. Mais c’est aussi et surtout un musée : le « Musée Tetsu (du fer) », qui honore la mémoire de feu Yukihira Miyairi, Trésor National Vivant dont la tradition est perpétuée par son fils et ses apprentis.

Le musée expose à la fois les chefs-d’œuvre du maître et ceux des autres forgerons de l’école Miyairi ; ainsi qu’un panorama chronologique de sabres, du XIIIème siècle jusqu’aux lames contemporaines issues de l’industrialisation du Japon. On considère généralement que l’apogée des lames japonaises, aussi bien en beauté qu’en fonction, se situe entre la fin de la période Heian (794-1185) et la période Nanbokucho (1336-1392).
La collection personnelle de M. Miyairi Yukihira, ouverte au public, permet de compléter la visite.

Au rez-de-chaussée et au premier étage sont présentés différents modèles de lames ainsi que des explications sur leur histoire et leur forgeron. On pourra également y apprécier les étapes successives de la fabrication d’une lame japonaise, et notamment l’orikaeshi tanren, un procédé de forgeage consistant à replier l’acier de la lame chauffée au rouge sur lui-même jusqu’à obtenir environ 30 000 couches.

Cette technique est à l’origine de la structure unique des lames japonaises, composées de couches d’acier de différentes teneurs en carbone : le noyau est en shingane, un acier souple à faible teneur en carbone, puis on y ajoute une partie en kawagane, un acier de dureté intermédiaire, et une couche de hagane, un acier très dur. Ces différents types d’acier sont tous issus du tamahagane, un acier composé de satetsu (sable de fer japonais) et de charbon de bois mélangés dans un tatara (bas fourneau japonais) pendant plusieurs jours. Cette technique, transmise depuis plus de 1000 ans, permet de réduire la teneur en carbone du matériau grâce au chauffage au charbon de bois. Les forgerons japonais achètent le tamahagane à Yokota dans la préfecture de Shimane, puis le chauffent et le trempent dans leurs propres ateliers pour créer des lames.

La salle Sangyo Tenjishitsu au deuxième étage met en avant l’histoire industrielle de Sakaki ainsi que les produits issus de ses compagnies. L’exposition permet aux visiteurs de comprendre le chemin que Sakaki a parcouru jusqu’à aujourd’hui ; le développement de ses industries s’étant opéré en temps de guerre, grâce à l’évacuation des usines des grandes villes.

Le musée du fer de Sakaki est une opportunité inoubliable de découvrir les méthodes ancestrales des forgerons de sabres. A travers cet apprentissage, c’est tout un voyage dans le passé auquel le visiteur est invité : une belle manière de rappeler que les techniques traditionnelles vivent encore aujourd’hui.

Kei Miyairi (Miyairi Kozaemon Yukihira), fils de Yukihira Miyairi et le célèbre acteur japonais Ken Takakura.

Article rédigé par Hannah Assouly et Floriane Poulain, stagiaires à la galerie Espace 4.

Photographies prises par Frantz Fray.

Galerie de photographies:

Le verre overlay, un matériau très utilisé pour la fabrication des tabatières chinoises

Pendant longtemps, les artisans chinois ont privilégié la céramique pour la fabrication d’objets du quotidien et d’œuvres d’art. Maîtrisant parfaitement cet art ancien, ils étaient capables de réaliser des pièces fines et magnifiquement décorées en porcelaine. Le verre était donc peu utilisé et au milieu du XVIIème siècle, de nombreuses manufactures étaient en déclin. Il faudra attendre la dynastie Qing pour relancer cette activité, puis voir apparaître des tabatières chinoises en verre overlay. Un mécénat impérial avait même été instauré afin de développer cette activité.

Des modèles très prisés sous la dynastie des Qing

Lorsque l’empereur Kangxi arrive au pouvoir à la fin du XVIIème siècle, en 1661, l’industrie verrière est donc très peu développée. De nombreuses manufactures ont fermé leurs portes et on se sert rarement de ce matériau pour la création de tabatières chinoises. Mais l’empereur se passionne pour l’art du verre et progressivement, il est utilisé pour la fabrication de ces petites fioles. En effet, il a découvert ce matériau grâce à des cadeaux venus d’Europe. Agréablement surpris par les nombreuses possibilités qu’il offre, il décide de créer en 1696 une verrerie dans l’enceinte du palais Impérial. Au fil du temps, les techniques se développent en Chine, s’améliorent et les flacons se font plus délicats, plus précieux, plus colorés et ornés de sublimes décors. Cette matière sera également plébiscitée par d’autres empereurs comme Yongzheng et Qianlong. Et c’est au XVIIIème siècle qu’apparaîtront les tabatières en verre overlay.

Des objets considérés aujourd’hui comme des chefs d’œuvres

Ces flacons sont réalisés de manière très minutieuse puisqu’un décor est sculpté dans plusieurs couches de verres superposés. On appelle cette technique « overlay ». Certains artistes allaient même jusqu’à accumuler trois couleurs et juxtaposer huit nuances ! Le résultat était donc magnifique et de très belle qualité. Au départ, seul le rouge sur fond transparent était travaillé, puis ce fût au tour du vert, du bleu et de nombreux autres coloris ont suivi. Outre la production impériale, quelques manufactures chinoises privées ont créé de telles tabatières.
Malheureusement, la fin de la dynastie Qing a aussi entraîné celle de la fabrication de ces flacons à tabac en verre overlay. Mais aujourd’hui, ils sont devenus des objets de collection, des pièces qu’on ne trouve que dans de rares galeries et qui peuvent atteindre des sommes très élevées. Si ces dernières vous intéressent, n’hésitez pas à contacter notre équipe pour en savoir plus sur le sujet, connaître nos prochaines ventes et découvrir notre collection.

Où peut-on admirer des tabatières chinoises à Paris ?

Petites fioles fermées par un bouchon doté d’une spatule, les tabatières chinoises permettaient de conserver le tabac à priser de l’humidité. De petite taille, elles devaient pouvoir tenir facilement dans une main. Pour leur fabrication, plusieurs matériaux étaient utilisés tels que la porcelaine, le verre, le jade et le cuivre émaillé. Aujourd’hui, elles sont devenues des objets de collection que l’on retrouve chez des particuliers amateurs d’antiquités de Chine, chez des professionnels tels que des antiquaires et des galeries à Paris.

Des objets exposés principalement dans des galeries ou lors d’événements éphémères

Régulièrement des expositions sont organisées à Paris sur les arts asiatiques mais rares sont celles concernant les tabatières chinoises. La dernière date des années 2000 et avait eu un franc succès, notamment auprès du grand public. C’est pourquoi, si vous êtes intéressé par ces beaux objets, nous vous conseillons de vous adresser à des galeristes et des antiquaires. En tant que professionnels et experts, ils sont en mesure de vous renseigner sur leur histoire et de vous donner des adresses où vous pourrez en voir de plus près.
D’ailleurs, à ce sujet, sachez que notre galerie Espace 4 est un des seuls endroits de Paris où vous pouvez venir les contempler. Nous exposons aussi chaque année à l’étranger lors d’un Salon International Spécialisé dans les flacons à tabac chinois où se rencontrent tous les plus grands collectionneurs et spécialistes du monde. Un événement incontournable durant lequel des collections privées sont exposées et où les Musées ouvrent leur portes. Mais si vous n’avez pas la possibilité d’y assister, il vous suffit de venir nous voir. Nous pourrons vous montrer des pièces, des catalogues avec des photos et vous renseigner sur ces magnifiques fioles. Alors n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour convenir d’un rendez-vous. Que ce soit par simple curiosité ou par passion pour ces œuvres, nous serons ravis d’en discuter avec vous.

D’autres villes où admirer de telles collections

Voyageons un peu, quittons la France et Paris pour découvrir de splendides tabatières chinoises exposées de façons permanentes ou temporaires dans d’autres pays du monde. En Suisse, vous pouvez visiter la Fondation Baur à Genève. Toujours en Europe, ces antiquités sont aussi exposées aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles et au Victoria et Albert Museum à Londres. Même si il y en a peu, elles méritent vraiment d’être vues d’autant que ces lieux vous permettent aussi de découvrir d’autres œuvres d’art asiatiques. Enfin, si vous allez à Taiwan, nous vous conseillons de visiter le Musée National du Palais de Taipei.
Si vous souhaitez connaître les prochaines expositions à Paris ou ailleurs, n’hésitez pas à nous contacter !

Quelques conseils pour réussir la vente d’armures japonaises

Destinées à protéger les guerriers lors des combats, les armures japonaises ont beaucoup évolué au fil des siècles. Et bien qu’il soit difficile de dater précisément leur apparition, il semblerait que les premières soient apparues entre le III et le VIIIème siècle pendant la période Kofun. A cette époque, il existait plusieurs types de protections, dont les tankô, des plaques en fer lacées avec du cuir qui étaient plutôt courtes et les keikô. Puis, progressivement, elles ont évolué et ont été complétées avec d’autres pièces telles que des cuirasses souples, des casques, des épaulières, des protège-mains, des mentonnières et des tabliers. Les matériaux ont également changé. Au XVIème siècle par exemple, on privilégiait les plaques de fer épaisses qui résistaient mieux aux balles des armes à feu. Aujourd’hui, ces tenues de combat sont des objets de collection qu’on peut admirer lors d’expositions, dans des musées ou dans des galeries d’art spécialisées.
ARMURE

Confier la cession de vos antiquités à des experts

Sur le marché des antiquités japonaises, on trouve de nos jours plusieurs types d’armures, complètes ou en pièces détachées. Associées à la légende fascinante des samouraïs, elles se composent de plusieurs accessoires et permettent d’en savoir plus sur l’importance du guerrier et l’époque pendant laquelle elles étaient utilisées. Réalisées avec le plus grand soin, avec des matériaux raffinés parfois, elles ont progressivement été utilisées aussi comme signes extérieurs de richesse. Certaines armures japonaises sont donc très rares et si vous en possédez une et que vous souhaitez la vendre, mieux vaut la confier à des spécialistes. En effet, seuls des experts de ces antiquités pourront les estimer, les dater et s’occuper de leur vente. S’agissant d’objets de grande valeur, il est préférable de s’adresser à une galerie plutôt que de les vendre sur Internet. Votre bien sera proposé à des collectionneurs qui sont prêts à mettre le prix pour l’acquérir. Au vu de la valeur de ces pièces, il serait dommage de les brader.

Et qu’en est-il de l’achat de ces objets d’art ?

Si vous désirez acheter une armure japonaise, qu’elle soit complète ou qu’il s’agisse d’éléments, vous pouvez vous rapprocher d’experts. N’hésitez pas à consulter des livres spécialisés, à visiter notre galerie, demandez des conseils si vous avez des doutes ou si vous voulez en savoir plus sur ce genre d’antiquités japonaises. En passant par des professionnels pour votre achat, vous avez la garantie de vous offrir un objet authentique. De même, renseignez-vous bien en amont sur l’origine, la valeur, l’époque de l’œuvre qui vous intéresse. Cela vous évitera des déceptions. Pensez aussi à demander un certificat d’expertise. En cas de tromperie sur une marchandise, cela pourra vous servir pour obtenir le remboursement. Enfin, vous pouvez également consulter nos publications et notre site pour découvrir les objets qui sont actuellement disponibles à l’achat dans notre galerie. Et si vous avez des questions, notre équipe est à votre écoute pour vous répondre et vous conseiller.

Découvrez l’histoire de vos objets de Chine et du Japon grâce à une expertise

Que vous ayez reçu une tabatière chinoise en héritage, acheté une armure japonaise ou que vous collectionniez les sculptures, les bronzes, les estampes japonaises ou d’autres objets de Chine et du Japon, il est important de les faire expertiser. En effet, une expertise vous permettra d’évaluer leur valeur, de savoir s’ils sont bien authentiques et de profiter des connaissances de spécialistes qui pourront vous donner des informations sur leurs origines et leur histoire. Mais encore faut-il être vigilant dans le choix de votre expert. Chez Espace 4, nous proposons cette prestation et suite à notre évaluation de votre bien, trois solutions s’offrent à vous, une expertise écrite par exemple pour une assurance, une acquisition par nos soins ou une mise en vente aux enchères.

En savoir plus sur les origines et la valeur de vos œuvres

Quand des antiquités sont transmises de génération en génération, on ne sait pas toujours d’où elles viennent, ni comment elles ont été acquises. De même, si vous possédez plusieurs objets de collection de Chine et du Japon et que vous ignorez leur prix, vous pouvez confier leur expertise à des professionnels. Ainsi, vous obtiendrez des renseignements sur leur fabrication, leur style, sur leur état, leur qualité, leurs matériaux et sur leur cote sur le marché de l’art. Un descriptif détaillé vous sera ensuite fourni, qui récapitulera la nature de l’œuvre, ses dimensions et sa provenance notamment. Parfois, des références peuvent être ajoutées afin de compléter cette estimation. Cela vous aidera également à savoir s’il s’agit d’une pièce rare.

Un travail minutieux réalisé par des experts de ces Arts

Pour être valable, une expertise ne doit pas être effectuée par n’importe qui. Il est important de s’adresser à des experts. Chez Espace 4, nous sommes spécialisés dans les objets de Chine et du Japon. A ce titre, nous pouvons nous charger de l’évaluation et de l’estimation de vos antiquités. Cela se fait de visu et nous nous engageons à intervenir en toute discrétion. Pour cela, nous utilisons plusieurs types d’analyse qui n’altéreront pas vos pièces et nous permettront d’en évaluer la qualité. Nous mettons notre expérience à votre disposition pour expertiser vos œuvres. En tant que passionnés, nous sommes toujours ravis de partager avec vous nos connaissances.

Les tabatières chinoises, des antiquités très convoitées

C’est dans les années 1600 que le tabac apparait en Chine. Pour le conserver et l’isoler de l’humidité, les artistes chinois ont créé de jolis flacons agrémentés d’un bouchon, qu’on appelle également des tabatières chinoises. Les premiers modèles datent de la dynastie Qing (1644) et sont aujourd’hui des objets de collection très prisés des amateurs d’Art, notamment en France. Fabriquées en porcelaine, en émail ou en verre, ornées de motifs variés, elles étaient à l’époque réservées à une élite comme l’Empereur, sa cour et les militaires. De nos jours, on en trouve dans certains musées, dans des collections privées et dans des galeries spécialisées comme la nôtre.

Tabatière en porcelaine représentant un chien de Fô émaillé vert, jaune et brun. 1796-1820

Tabatière en porcelaine représentant un chien de Fô émaillé vert, jaune et brun.
1796-1820

 

Des objets fascinants témoins de l’Histoire de la Chine

Il faudra attendre le règne de l’empereur Kangxi en 1662 pour voir apparaître les toutes premières tabatières chinoises qui furent réalisées dans des manufactures impériales. De nos jours, il est de plus en plus difficile d’en trouver mais il existe encore des collections disséminées en France, en Europe ou dans le monde. Parallèlement, les collectionneurs s’intéressent aujourd’hui à des pièces plus contemporaines et originales dites : « peintes à l’intérieur ». Si au départ les tabatières chinoises s’adressaient surtout à la cour impériale, au fur et à mesure, elles se sont démocratisées et sont devenus des objets utilitaires destinés à une classe sociale moyenne de bourgeois et commerçants. Réalisés à la main par des artistes, ils sont donc uniques et ornés de symboles classiques ou traditionnels. On distingue également plusieurs périodes et écoles, comme celle de Suzhou, une ville où étaient produites des pièces en jade et en agate.

Tabatière en porcelaine de forme arrondie à décor d'un criquet et de sept papillons en rouge de fer . 1820-1860

Tabatière en porcelaine de forme arrondie à décor d’un criquet et de sept papillons en rouge de fer .
1820-1860

Tabatière en verre de forme rectangulaire arrondie, peinte à l'intérieur d'une scène représentant des chevaux. Par Tan Zichuan

Tabatière en verre de forme rectangulaire arrondie, peinte à l’intérieur d’une scène représentant des chevaux.
Par Tang Zichuan

 

Une offre variée de pièces à découvrir dans notre Galerie

Comme vous pouvez le constater sur notre site, la Galerie Espace 4 vous propose une sélection très complète de tabatières chinoises authentiques et qui ont été expertisées. Ces dernières se distinguent des modèles rectangulaires à couvercle ouvrant par le dessus fabriqués en France car à l’extrémité du bouchon, une petite spatule est fixée, qui permettait de récupérer le tabac. Du côté des matériaux, vous retrouvez du jade, de l’agate, de l’ivoire, de l’ambre, de la porcelaine, du verre overlay mais aussi du corail. Et si vous êtes intéressé par l’un de nos objets de collection, vous pouvez faire une demande d’information afin d’obtenir des renseignements supplémentaires.

Tabatière en agate beige avec des inclusions brunes gravées de manière à signifier oiseaux et branchages 1760 - 1850

Tabatière en agate beige avec des inclusions brunes gravées de manière à signifier oiseaux et branchages
1760 – 1850

Bien qu’il y ait des preuves ténues de l’existence d’une race locale de chevaux à la fin de l’époque Jômon (vers 10 000 av J.C – vers 300 av J.C), les Japonais n’importèrent des chevaux de selle du continent asiatique qu’à partir de l’époque des Kofun (vers 250 – 538). On a découvert dans les tumulus de cette période des statuettes en terre cuite (haniwa) d’hommes à cheval et en armure. Elles montrent que les harnais et les selles alors utilisés étaient quasiment identiques à ceux qui étaient en usage en Corée, d’où ils étaient très vraisemblablement importés. La toute première chronique du Japon – le Nihon Shoki, rédigé vers 720 – signale l’utilisation de ces chevaux dans des batailles mais sans plus de précisions.

Des articles de sellerie du VIIIe siècle sont conservés à Nara, au Shôsôin, un pavillon que l’empereur Shômu (701 – 756) fit construire pour y entreposer des trésors. Ces objets montrent le genre d’articles utilisés par les courtisans mais ne nous renseignent guère sur le type d’équipement utilisé par les soldats.
Ce n’est qu’à partir de la fin de l’époque de Heian (794 – 1185) que le cheval de guerre japonais émerge des ténèbres.

Les selles (kura) s’inspirent de modèles chinois et de modèles utilisés en Asie centrale. Elles sont en chêne rouge (kashi), arbre alors cultivé expressément pour leur fabrication. Les selliers avaient coutume de courber les jeunes chênes en forme de U de manière à léguer à leur fils ou à leur petit-fils des arbres dont la fibre présenterait la forme requise pour la fabrication du pommeau et du troussequin.

L’arçon de selle de base comporte quatre éléments (cf croquis). A l’avant figure le pommeau (maewa), une pièce plate en forme de U inversé. Il présente de chaque côté une double échancrure, peu profonde, qui permet au cavalier d’avoir une prise pour enfourcher le cheval.
A l’arrière se situe le troussequin (shizuwa), d’une forme semblable à celle du pommeau mais dont les appendices, sous les cuisses du cavalier, sont incurvés vers l’avant. Deux pièces longitudinales (igi), présentant des fentes réservées au passage des étrivières, relient le pommeau au troussequin. Elles sont dotées à chaque extrémité d’une languette. Les languettes sont maintenues en place par des cordes de chanvre passées dans des trous percés à cet effet.
La plupart des arçons de selle étaient laqués, et nombreux étaient ceux qui présentaient des décors élaborés magistralement exécutés. Les surfaces extérieures de l’arçon pouvaient aussi être sculptées, recouvertes d’un cuir fin ou arborer un décor laqué rehaussé d’incrustations de nacre.
Dans presque tous les cas, le mon (blason familial) du propriétaire figurait bien en évidence sur le devant du pommeau et l’arrière du troussequin.

Il existe deux grands types d’arçon de selle : l’arçon à usage militaire, cercle divisé horizontalement en quatre parties égales, et l’arçon utilisé par les nobles de la cour, cercle subdivisé en trois parties.

A partir de l’époque de Muromachi (1392 – 1573) apparaissent les aori, panneaux qui avaient pour fonction de protéger les jambes du cavalier de la boue soulevée par les sabots du cheval, mais aussi le cheval des lourds étriers. Constamment à la recherche de nouveaux matériaux, les Japonais importèrent des cuirs et peaux exotiques pour leurs aori.

La selle était maintenue en place sur le dos du cheval à l’aide d’une sangle et de courroies passées autour de son poitrail et de sa croupe.

La galerie Espace 4 possède par ailleurs deux modèles de selles et étriers que vous pouvez admirer du Mardi au Samedi de 14h à 18h30 : le premier ensemble est à décor d’oiseaux (https://www.espace4.com/collections/ensemble-de-selle-et-etriers-japonais-a-decor-doiseaux/) et le second est à décor de dragons.

Le Metropolitan Museum of Art de New York possède un magnifique exemplaire de selle japonaise (http://www.metmuseum.org/art/collection/search/26572).

Partie I:

Généralités sur la péninsule

Le destin de la Corée fut celui, bien rude, d’un pays soumis au fort rayonnement d’un puissant voisin, la Chine. Avec le recul, il est possible maintenant de mieux apprécier le sort des pays qui sont restés longtemps dans l’ombre des grands. Ainsi, dès l’aube de l’histoire, la Chine façonna en Extrême-Orient une hégémonie militaire, économique et culturelle. Leurs voisins périphériques baptisés barbares, tantôt civilisateurs tantôt oppresseurs, rarement libérateurs, formaient une ceinture de tribus couvrant la zone des steppes de la Sibérie méridionale, celles des forêts de Mandchourie, et le chapelet des îles bordières : Japon … Harcelé durant des siècles par la convoitise de ses voisins turbulents, l’empire chinois des environs de notre ère, s’était créé trois portes : celle de l’Ouest sur le Turkestan, celle du Sud sur l’Indochine et celle du Nord sur la région du grand Khingan, matrice des barbares conquérants, séparant la Mandchourie de la Mongolie. Les ancêtres des coréens se trouvèrent ainsi sur un des territoires que la Chine considéra toujours comme un des points névralgiques de sa défense ; c’est à dire celui qui doit empêcher les barbares des steppes de s’unir aux barbares de la mer. L’histoire de la Corée épouse le schéma classique des pays de marche, gravissant les échelons de la civilisation en alternant le bénéfice des alliances avec celui des résistances.

Carte de la Corée médiévale, époque des trois Royaumes

La première unité coréenne repose sur la langue. Cette dernière, appartient à la famille des langues altaïques où se groupent les langages des zones bordant la lisière forestière qui s’étend de la Mandchourie à la Scandinavie. L’unité de la population passera avant tout par le fort sentiment national. C’est ce sentiment d’unité, conséquence des menaces extérieures, qui forgeât le style des artisans coréens et ce, dès les premiers temps où des tribus de pasteurs et d’agriculteurs se livraient à la chasse et à la pêche, fabriquant, d’abord, une céramique grise, unie ou peignée, propre aux régions forestières de l’Altaï et du Japon et, plus tard, une céramique peinte, proche de la culture chinoise de Yang-Chao.

Large jarre retrouvée près de Daepyeong VIIIe siècle AV.JC. H= 60-70 cm.

Sous l’influence des foyers métallurgiques chinois, le bronze dut arriver vers les VIIe- VIe siècle av. J,-C. et son art subit l’influence de la culture sibérienne de Tagar (VIIIe-IIe siècle av. J.-C), pendant asiatique de la culture scythe occidentale. Aux environs de notre ère, l’empire Han (IIIe siècle av. J.-C/ IIIe siècle ap. J.-C) consolida sa défense en plaçant des avant-postes aux points stratégiques. Vers l’Est, ce fut l’implantation de quatre commanderies militaires dont la plus connue est celle de Lo-Lang qui dura de 108 av. J.-C à 313 de notre ère. Au même moment, des tribus locales s’organisèrent et se groupèrent en trois royaumes.

Bronze en forme de poignard. Période : Age de bronze- The War Memorial of Korea

Le mon (en japonais 紋) est un blason strictement personnel utilisé par les samouraï dans le but de se reconnaître lors de combats entre clans.

Hérités de Chine, les mon apparaissent sous forme de dessins brodés et répétés entre le VIIIe et le XIIe siècle sur les vêtements impériaux. Puis, sous l’ère Heian (平安時代), le mon  commence à prendre sa forme véritable. Apposé sur les chars, il servait à indiquer à quelle famille appartenait le véhicule.

Lors des conflits entre clans, les mon furent laqués ou appliqués sur les armures de guerriers ainsi que sur les bannières (羽田). Puis, le Shogun Tokugawa Iemitsu (1604-1651) obligea les nobles à coudre ou à broder leurs insignes sur leurs vêtements à partir de 1642.

La traduction littérale du mot mon  紋 est  complexe. Cependant, on peut  y distinguer  les deux caractères “fil” (糸) et “ texte” (文), qui traduisent bien l’origine textile de ce blason. Le mon ne peut être à proprement parlé qualifié d’ « armoiries » car ce signe héraldique est avant tout axé sur l’élaboration des formes. En effet, seules l’imagination et la pratique constituent les limites de cet art unique en son genre.

Ce qui est également difficile à comprendre dans un blason japonais est qu’il ne rappelle pas toujours le nom du clan auquel il se rattache. De  plus, plusieurs clans pouvaient avoir un même mon pour base en le modifiant quelque peu, de sorte à le différencier de l’original. Les motifs sont incroyablement variés et très souvent inspirés de la nature, des animaux  et des objets de la vie quotidienne comme le pin, le bambou, les oiseaux, les fleurs de cerisier et tant d’autres. Leur diversité est telle que le mon pouvait varier d’un simple cercle à un oiseau ou un papillon très travaillé. Ces motifs se composaient dans certains cas de caractères ou de signes religieux.

Ce symbole est sans doute le plus connu de tous : le disque rouge vermillon, symbolisant le soleil levant, est encadré par un décor de feuille d’or, imitant le ciel au lever de l’astre.

Ce mon est rattaché à la famille Makino de Nagaoka. Ici, trois feuilles de chêne sont reliées au centre du cercle délimitant le blason. Chaque feuille occupe 1/3 de l’espace du cercle.

Si beaucoup de mon sont inscrits dans des formes géométriques, la plupart d’entre eux n’ont pas de contour. Mais ils sont inscrits dans un cercle fictif, délimitant en quelque sorte l’armoirie. Ainsi, selon le nombre de symboles, animaux, végétaux ou usuels présents au sein du cercle fictif, l’espace sera divisé en autant de parties qu’il y aura de signes. Les motifs peuvent être soit répétés, soit couplés à un autre symbole.

Ici, la fleur de kata-bami occupe tout l’espace du cercle fictif. Délimité par un cercle réel. Chaque pétale occupe 1/3 de l’espace. Ce mon est attribué à la famille Mori-kawa et à celle des Tô-dô.

Un autre mon répandu est celui  représentant un torii, porte sacrée délimitant le monde des Hommes et celui des esprits. Souvent à l’entrée des temples shintô. Symbolisant le clan Torii. La famille a joué sur l’homophonie des deux noms pour créer son emblème. Présent ici sur un étendard (sashimono), le rouge hématite du torii sur fond blanc rappelle le hi no maru du drapeau japonais.

Le mon qui fut apposé sur de nombreux objets d’art guerrier et sur un bon nombre de temples et bâtisses féodales est aujourd’hui utilisé à des fins décoratives sur beaucoup d’objets usuels.

Ainsi, on retrouvera sur des assiettes, des bols, des Tee-shirt, des chaussettes tabi voire même des friandises des mon en tout genre.

A l’origine réservé aux guerriers et aux nobles, il fut décrété, lors de la réforme de 1868, que tout le monde pouvait avoir son propre mon. Les blasons perdirent alors leur valeur seigneuriale, avec le temps, l’influence de cet emblème au sein de la société s’est perdue.

Un des derniers  usages traditionnels du mon est perpétué de nos jours par les mariages traditionnels shintô, en mémoire des splendides cérémonies féodales unissant deux clans de manière officielle.

Aux premières heures du vingtième siècle, le suisse Alfred Baur fait fortune dans le commerce international et se passionne pour la culture et l’esthétique extrême orientale au cours de voyages professionnels. Il sera connu et reconnu pour son goût sûr et sa collection exceptionnelle de plus de huit mille pièces.

Son intérêt se porte sur différents types d’objets asiatiques essentiellement japonais et chinois, avec pour critères d’achat : l’excellence de l’ouvrage et des techniques ainsi que la dimension raisonnable des objets. En témoignent sa collection de tabatières chinoises.

Alfred Baur avec l’aide de trois marchands particulièrement avertis : l’anglais Thomas Bates Blow, le suisse Gustave Loup et le japonais Tomita Kumasaku , va constituer un important ensemble de 556 tabatières essentiellement entre 1922 et 1938. Cette collection est aujourd’hui considérée comme une des plus belles d’Europe, incontestable par le choix des matières, des décors et surtout par la qualité de chacun des flacons. L’œil du collectionneur Alfred Baur allié au goût propre à chacun de ses marchands d’art la rend unique.

Voici quelques exemples illustrant la beauté de la collection Baur.

 Untitled

Emaux sur médaillons de cuivre encastrés dans du corail . Forme arrondie, pied en retrait.

Médaillon de cuivre à décor d’émaux sur les deux faces. Deux pies, deux cailles.

Atelier du palais impérial.

Marque Qianlong en quatre caractères sigillaires .

H : 5,8cm  L : 4,4cm

Untitled2

Peintures sur émail. Monture de cuivre ciselé. Forme arrondie, pied en retrait. Portrait d’une européenne.

Marque Qianlong en quatre caractères.

H : 4,9cm L : 3,8cm

Bouchon original en cuivre doré ciselé en forme de pétale de chrysanthèmes soutenus par des ruyi.

Untitled3

Laque. Forme de pêche. Ateliers de palais impérial 1736-1795.

Bouchon en verre et métal doré.

H : 5,3cm L : 5,9cm

Exposition collection Baur 1980

Untitled4png

Calcédoine flammée, agate. Forme rectangulaire aplatie, épaules tombantes et pied en retrait .

Ours et aigle. 1770-1850

Bouchon en corail.

Untitled5

Quartz fumé et peint à l’intérieur. Forme rectangulaire, pied en retrait. Un homme sur son âne passant près d’un lac. Au verso , la sagesse de l’ermite, maître du dragon.

Inscription : peint à Pékin en 1905 par Ye Zhongsan.

H : 6,4cm L :4cm

Bouchon en jadéite verte.

 Provenance : Acheté par A.Baur au marchand Loup

Untitled6

Néphrite jaunâtre verdâtre quart brun. En forme de bouteille, pied en retrait. 1740-1800.

 H : 7,8cm L : 5cm

Bouchon corail rose en forme de dragon lové.

 Provenance : Gustave Loup, 1925.

Untitled7

Porcelaine à émaux polychromes sur couverte. Forme de poire légèrement aplatie, ovale concave sous la base. Dragon à cinq griffes poursuivant la perle sacrée parmi des nuages.

 Signé : Renzhi zi zhi.

H : 6,2 L: 5cm

Bouchon en tourmaline rose.

Provenance : Gustave Loup, 1929.

Galerie Espace 4

9 rue Mazarine
75006 Paris – France
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram